Une année d’apprentissage pour Éliot Grondin
Éliot Grondin a terminé sa saison 2018-2019 de la même manière qu’il avait terminé la précédente. Avec un titre de vice-champion du monde junior de snowboard cross. Mais n’allez pas croire que le jeune planchiste de Sainte-Marie-de-Beauce a stagné pour autant.
« L’an dernier, c’était ma première année avec les séniors. C’était nouveau. Cette année, je connaissais tout le monde et c’était plus facile de m’entraîner avec eux. Ça m’a beaucoup amené d’expérience. Quand je reviens avec les juniors aux Mondiaux, j’ai l’impression que ça me donne une confiance de plus. »
Il est facile d’oublier qu’Éliot Grondin n’est âgé que de 17 ans. Après tout, il vient de compléter sa deuxième saison sur le circuit sénior de la Coupe du Monde de snowboard cross et il a déjà une participation aux Jeux olympiques à son palmarès.
En février, l’adolescent beauceron a signé une 9e place à la Coupe du Monde de Feldberg, en Allemagne. Puis il a remis cela à la mi-mars avec son meilleur résultat en carrière, une 7e place à Veysonnaz, en Suisse.
Pas mal pour un jeune homme qui doit s’empresser de revenir d’Autriche, où avaient lieu les Mondiaux juniors, pour retourner sur les bancs d’école et terminer son secondaire 5.
« C’est sûr que je suis vraiment content de ma saison. Le début a été assez dur parce que j’ai été beaucoup impliqué dans des chutes inévitables. Mais les trois ou quatre dernières étapes de la Coupe du monde, ç’a vraiment bien été. » – Éliot Grondin
Un duo beauceron, du Mont-Orignal à l’Autriche
Le planchiste se mesurait à des athlètes de son âge pour une rare fois, ces derniers jours.
Sa saison s’est terminée avec une deuxième position aux Mondiaux juniors, dimanche, puis une dixième position dans la compétition mixte par équipe, lundi. Il formait d’ailleurs pour la première fois un duo avec une autre planchiste de la Beauce, Rosemarie Bégin-Tanguay, de Saint-Odilon.
« J’ai gagné le départ et j’avais la tête pendant la majorité du parcours. Mais il y avait une portion en ligne droite assez rapide où il y avait du vent. C’est moi qui recevais la bourrasque et il a réussi à en profiter. Un podium, ça termine quand même bien une saison. »
Déjà vice-champion du monde junior en titre, Éliot Grondin de cache pas qu’il aurait aimé remporter la course de dimanche. Mais il est loin de voir comme un échec le fait que le Français Loan Bozzolo l’ait dépassé au fil d’arrivée.
« J’ai gagné le départ et j’avais la tête pendant la majorité du parcours. Mais il y avait une portion en ligne droite assez rapide où il y avait du vent. C’est moi qui recevais la bourrasque et il a réussi à en profiter. Un podium, ça termine quand même bien une saison. »
Gagner en force en saison morte
Le Beauceron aura d’autres occasions de l’emporter aux Mondiaux juniors. Il lui reste encore deux ans d’admissibilité. Mais il peut aussi aspirer à des podiums chez les séniors, la saison prochaine.
« J’ai une progression qui est constante année après année, donc c’est super encourageant. »
S’il prévoit s’accorder un petit repos pour se concentrer sur ses études à son retour au Québec, jeudi, Grondin reprendra tout de même rapidement l’entraînement en salle quatre ou cinq fois par semaine.
Histoire de bien se préparer pour les camps d’entraînement de cet été. C’est que l’athlète de 17 ans estime qu’il doit encore gagner en force pour vraiment compétitionner avec les meilleurs au monde.
« Chez les juniors, j’ai l’impression que mon physique m’avantage quand il y a des contacts durant une course comme je suis assez grand. Mais chez les séniors, tu cours contre des hommes. J’ai encore du travail à faire pour être au niveau des autres. »
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Crédit : Radio-Canada