L’inattendu a souri au planchiste Éliot Grondin
Les imprévus peuvent contrarier un athlète. Ils peuvent aussi lui offrir l’occasion de s’approcher de ses rêves. Sans les imprévus, le jeune planchiste Éliot Grondin ne vivrait peut-être pas les meilleurs moments de sa carrière. Mais avec un peu plus de planification, il croit pouvoir atteindre – ou dévaler – de plus hauts sommets encore.
Un texte d’Olivier Tremblay
Le Beauceron de 17 ans vient d’être sacré vice-champion du monde junior de snowboard cross à Cardona, en Nouvelle-Zélande. Peut-être aurait-il pu ajouter un autre podium à son palmarès si la course en équipe n’avait pas été annulée. Le brouillard et le vent ont rendu périlleux un parcours déjà en piteux état, pauvre en neige et riche en cailloux.
Des 10 meilleurs planchistes de ces Championnats du monde junior, 8 en étaient à leur dernière année d’admissibilité. Grondin n’en faisait pas partie. C’est dans ces circonstances qu’il a remporté la première médaille canadienne aux Mondiaux junior en snowboard cross depuis le Jonquiérois François Boivin, un de ses anciens entraîneurs qui plus est, en 2002
C’est non seulement une réussite remarquable, mais aussi la suite logique de la précédente saison qui l’a vu progresser à un rythme fulgurant.
Sa participation inespérée aux Jeux olympiques de Pyeongchang s’est insérée dans une saison de Coupe du monde qui s’est étirée, à sa grande surprise, et qui l’a mené au 37e rang du classement général.
Et tout cela, dit-il, était inattendu.
Lire la suite ici.
Crédit : Radio-Canada